- The true fact -
« Beaucoup de vérités auxquelles les gens tiennent dépendent avant tout du point de vue de celui qui la raconte... »
I. La famille Poing d'Acier.’ Oui c'est encore moi, Dolgen. Je ne vous ai pas manqué je suis sûr. Je ne manque à personne ! Les clients s'en fichent que je sois absent du moment que la taverne est encore ouverte. Qu'ils puissent boire la pinte après le dur boulot. Faire la fête le soir et jouer aux jeux. Se bagarrer. C'est à ça que nous ressemblons les nains. Ces derniers jours, je suis resté focalisé sur l'homme qui m'a sauvé la vie. Il était très étrange et sortait du commun. Il était noble. Je suis persuadé. J'ai demandé à des clients qui était ce Tarkund Poing d'Acier. Certains ne savaient pas et ne me répondaient pas. D'autres le savaient mais avaient des pertes de mémoires. On m'a demandé de laisser tomber. De ne pas aller plus loin. Parce que je me ferais tuer si je me mêlais à ce qui ne me regardait pas. Si Tarkund, un homme lâche et fuyard qui avait trahi la patrie Nain... N'était pas mort. Je lui attirerais les ennuis. C'est après trois jours, j'ai arrêté de hurler dans tout les côtés que je l'ai vraiment rencontré. A ce qu'il paraissait, la dernière fois qu'on l'avait vu. C'était les soldats nains qui le poursuivaient et qui l'ont vu mourir. Jamais ils n'avaient retrouvé le corps. Il était tombé de la falaise. J'ai dis à ceux qui me croyaient que j'avais rêvé et que je voulais me la ramener. Être au centre de l'attention. Ils avaient mal pris. Tout de même. J'ai du mal à croire que Tarkund qui nous a trahi. Qui a détourné les fonds et tué des personnes importantes... Soit un traître et agisse comme ça. L'homme que j'ai rencontré ne donnait pas cet air. Il était très calme, savait où il allait. Et... M'avait sauvé la vie. S'il était un traître, il ne m'aurait pas sauvé la vie. Il m'aurait laissé à la merci des trolls. Avais-je rencontré le même Tarkund ou c'était un autre ? Poing d'Acier. Je connais cette famille. Elle était très réputée pour créer des armes de qualités. C'était de génération en génération que les hommes de cette famille se transmettait le travail. Chacun avait sa particularité. Selon un client, les plus célèbres étaient le grand père, le père de Tarkund et Tarkund lui-même. Les trois dernières générations. Le père fabriquait des armes assez légères et faciles à manier. Le grand-père j'ai oublié et Tarkund avait utilisé un autre métal pour fabriquer les armes et il n'était pas facile à procéder à la fabrication. Très peu de personnes possédaient les armes crée par Tarkund. Je me suis demandé pourquoi.
La réponse était évidente.
Il était entré dans l'armée. Il avait refusé de devenir forgeron et avait laissé le travail à son frère. Son père n'était pas content et avait fini par respecter le choix de son aîné. Je sais tout ça parce que j'étais allé voir les forges de Poing d'Acier. Peu de personnes venaient pour acheter les armes. Depuis la trahison de Tarkund, la réputation de Poing d'Acier était mise à terre. Plus personne ne voulait être amis avec eux. Voulait les aider. La famille n'avait pas songé à déménager et continue toujours à vendre ses armes pour les gens qui ne connaissaient pas l'histoire. Le prix de vente était exagérée mais je comprenais la situation où ils se retrouvaient. Ils étaient désespérés. Je me rappelle d'être venu, regarder les armes. Les admirer et un nain était venu me voir.
" Cette épée est très souple, facile à manier. C'est une occasion en or de l'acheter. Vous ne trouverez pas une arme qui coûte moins chère que celle-ci." je relevai la tête et secoua les mains
" non je ne suis pas venu pour acheter. Je n'ai pas les moyens pour m'acheter un cheval." qui coûtait moins cher que l'épée qu'il proposait. Le vendeur semblait être déçu et me demanda la raison de la présence. Je lui avais dis que j'étais venu pour admirer le savoir artisanal de sa famille déchue. J'aurais dû être plus virulent dans mes paroles. Il n'avait pas apprécié que je lui dise ceci. Je m'étais fais jeté. Il était différent, très différent du nain de forêt que j'ai rencontré. C'était clair !
***
Je suis Dwilin Poing d'Acier. Le petit frère de Tarkund. Je venais d'accueillir un tavernier curieux. Il observait les armes avec attention et n'était pas du moins surpris. Il a dû entendre parler de nous par les gens que j'ai vendu. Il connaissait la qualité et les avantages de ces armes. Il n'était pas venu les acheter parce qu'il n'avait pas les moyens pour. Je ne voyais pas l'intérêt de l'accueillir et je l'ai vite jeté dehors. Je n'aimais pas les gens qui se moquaient de moi en venant pour rien. S'ils sont venus, c'est pour acheter et parler d'affaire. Pas pour prendre nos nouvelles et nous rire au nez de notre misérable situation. Si Tarkund n'avait pas trahi le Roi et nous la famille. Nous serions pas ici. Nous aurions pu vivre paisiblement et nous méritions pas ceci. Oui je suis très en colère après mon grand frère qui n'a pas eu le courage d'affronter son destin. Il s'est enfui, nous abandonnant. J'ai eu du mal à croire à cette époque parce que j'étais persuadé qu'il ne ferait jamais ça. Jamais. Tarkund un traître, qui a tué des nains et qui a détourné les fond pour son propre profil. Personne ne l'a cru capable de faire ceci. Mais les preuves étaient là et elles étaient accablantes. Les soldats étaient venus fouiller notre maison et nous a traité comme des criminels ayant pris part à sa trahison. Ils avaient emmené notre père et je ne l'ai plus revu pendant deux semaines. J'attendais le retour de mon grand frère pour m'expliquer. Mais il n'était jamais revenu.
Daane et Kirie nos sœurs étaient assez jeunes mais elles avaient vite compris la situation. Elles étaient en colère elles aussi. Notre mère était morte de chagrin et notre père après le retour, on le reconnaissait plus. Il ne parlait plus. Si nous étions dans cette situation c'était la faute à Tarkund ! Sa faute ! Jamais je ne lui pardonnerais. Petit on faisait des bêtises ensemble. On s'amusait à embêter nos sœurs. On s’entraînait ensemble. On était des vrais frères ! Il me donnait des idées sur comment forger une arme derrière le dos de notre père. Qui voulait que j'apprenne seul. Nos sœurs l'appréciait beaucoup, malgré les disputes pour un rien. Quand nous avions appris cette trahison, notre monde s'était écroulé. Les nains ne voulaient plus acheter les armes et nous crachaient à la figure. On n'était pas les bienvenus dans une taverne. Dans un magasin. Ils étaient très en colère après nous. Qui avions rien fait. On était des victimes. Nous avions appris la mort de Tarkund mais je n'étais pas sûr que cela soit vrai. Parce qu'après trois semaines précédant sa mort, un humain était venu à une auberge et avait raconté sa rencontre avec un nain qui avait des descriptions ressemblant à Tarkund. Depuis ce moment, pendant des années, on n'a plus jamais entendu parler de lui. Récemment, un tavernier disait de l'avoir rencontré mais avait affirmé par la suite qu'il avait dit des bêtises. Qu'il voulait juste se la ramener. Les autres nains qui connaissaient la réputation de ce tavernier. Qui avait ses paroles erronées, personne ne le croyait. Ce tavernier était toujours là. Devant le magasin en train d'observer les armes. Je commençai à avoir marre de sa présence. Je sortis du magasin. Je me mis à m'énerver.
" Qu'est ce que tu me veux ? Tu peux toujours observer il ne se passera rien. Tu as déjà vu notre misérable condition bien trop longtemps. Rentre dans ta taverne !" fis-je en l'attrapant par le col
" Vous lui ressemblez ! " de quoi causait-il ce nain ?
" A l'homme de la forêt que j'ai rencontré !" c'était ce tavernier que je venais de parler tout à l'heure. Je le relâchai et il tomba les fesses à terre. Parlait-il réellement de Tarkund...? Je fronçai les sourcils
" En quoi je lui ressemble ?" " Votre agressivité." Quoi ? Tarkund était agressif ? Je ne l'avais jamais connu comme ça... Je l'ai invité à entrer dans ma boutique. Le tavernier voulait me raconter son histoire, le décrire et prouver qu'il avait vraiment vu Tarkund Poing d'Acier. Au fur et à mesure, je disais que ce n'était pas Tarkund. Il ne ressemblait en rien à mon frère. Bien qu'en réalité.
Le tavernier avait réellement rencontré mon frère.
Quand je lui ai dis que je ne le connaissais pas. Je l'avais déçu et il avait bien fait d'arrêter de hurler sous les toits. Il n'était plus jamais revenu et je n'ai plus jamais entendu parler de lui. Jusqu'à ce que j'ai appris sa mort dans de circonstances fortes étranges. Il s'appelait Dolgen Bouche cervoise d'acier. J'étais l'un des derniers à l'avoir vu. J'ai expliqué qu'il était venu pour m'acheter les armes mais qu'il n'avait pas d'argent. Je l'ai rejeté. Je suis habitué à mentir sans me trahir. Depuis la disparition de mon grand frère. Je n'ai pas d'autre choix, si je veux vivre il faut mentir et garder secrets les choses. Mon frère était vivant. Je me demandais que faisait-il en ce moment et quand qu'est-ce qu'il avait l'intention d'aller me voir. A moins que ça soit moi qui aille. Mais je n'ai jamais été doué pour la discrétion et j'étais assez surveillé. Peut-être pour cette raison que Tarkund ne vient pas.
J'ai envie de lui mettre mon poing à la figure.
Sincèrement. Réellement. Cordialement.
Mais je sais que je ne pourrais pas faire ceci. On a changé de Roi, de conseillers. Ce n'était plus les mêmes. Mais mon frère restait toujours un traître aux yeux de tous les nains. C'était ça l'effrayant. Je me demande s'il était en train de vivre une vie paisible. Mais aux descriptions du tavernier décédé, peu de chances. Il avait l'air d'être pas commode mon frère. Il pouvait bien avoir changé après toutes ces années... Cela allait faire presque cent ans. Si seulement je croisais le chemin de mon frère par hasard. Ce serait un plus beau cadeau pour lui demander des explications. Entendre la vérité par lui. Si sa traîtrise est vraie.
II. Le général des Armées.’ Mon fils Tarkund n'était pas mort ? Dwilin venait me le dire il y avait deux jours. Mes yeux s'étaient agrandis et ce n'était pas suffisant pour m'arracher un mot. Mon fils semblait être sûr de ses dires et il tenait d'un tavernier qui avait voulu voyager. Beaucoup de nains connaissaient Tarkund et l'aimait. Depuis sa trahison tout le monde n'y croyait pas. Mais les preuves étaient là. Les plus stupides s'étaient moqués de nous et nous avais abaissés. Nous avions perdus des clients et nous arrivions à peine à vivre. Je me rappelle du jour où les gardes étaient venus me chercher et m'emparer. Me jeter dans la prison et subir les tortures comme un prisonnier. Pour demander où était mon fils. Que j'étais son père, je devais forcément savoir. Mais je ne savais rien et je ne pensais pas que Tarkund ferait une telle trahison. Je ne le pensais pas faire un coup d'état. Visant à détrôner notre roi et détourner les fonds à son profil. Les preuves étaient forts accablantes. Tout y était et il n'y avait pas un moyen de contre-carrer. C'était trop parfait. Tarkund ne laisserait aucune preuve derrière lui et ne ferait pas des choses si risquées. Il est trop loyal envers son Roi et il lui promulguait des conseils. Il était très aimé et il aimait ce qu'il faisait. Il aimait la vie qu'il avait et il n'aurait jamais fais ça. Mon fils ne voulait pas devenir forgeron. Je m'étais opposé à son désir d'entrer dans l'armée. Je ne voulais pas perdre Tarkund de cette manière. Son désir était peut-être éphémère. Mais il m'a tenu tête pendant deux ans. Ayant toujours cette même motivation. J'ai recruté un entraîneur quand j'ai jugé que je n'avais plus rien à lui apprendre. Je l'ai laissé entrer dans l'armée. Dwilin voulait faire pareil. Mais j'ai été plus ferme avec lui. Je ne lui ai pas laissé cette occasion. Les années passèrent, Tarkund eu des blessures de combat. Mais il était un excellent combattant, doté d'un esprit stratège. J'étais fier de lui. Il montait en grade et à mon plus grand bonheur. Il était devenu le général des armées. Le plus respectés, les soldats nains qui l'écoutaient. Il savait limiter les pertes et remporter une victoire. Il était loyal et très aimé de tous. Le Roi lui demandait des fois son avis, ses conseils. Bien que ce n'était pas totalement son rôle. Il avait travaillé dur Tarkund. Pour devenir le général des armées. Dur... Et je ne crois pas qu'il avait fait tout ceci dans le but de trahir son Roi. Sa famille. Je ne connais pas les raisons et je ne comprend pas. Il ne peut pas avoir fait ça. C'est impossible.
Mes filles ont dû partir de la capitale naine pour fuir les répressions et les réactions violentes des nains. Ma femme est morte de chagrin deux ans après. Ne supportant plus. Je suis content d'être devenu un grand-père. Mais je n'ai jamais vu mes petits-enfants et je ne sais pas à quoi ils ressemblent. Je suis très fier d'eux peu importe ce qu'ils font. Je n'ai plus jamais revu ma famille. Il n'y a que Dwilin qui est resté pour s'occuper de moi et m'aider à maintenir la forge. Je ne lui ai jamais parlé depuis des années. Mais je voulais lui faire comprendre qu'il n'a pas besoin de rester avec moi. Qu'il était libre de partir, de se trouver une femme et fonder sa famille. Mais il restait avec moi. Toujours avec moi...
***
C'était un immense honneur pour Tarkund d'être un général des Armées. Il voyait à quel point les hommes lui faisaient confiance et le Roi qui commençait à s'intéresser à lui. Il ne pouvait pas aller plus loin. Il était à la tête et avait réussi. Il restait quelqu'un de juste, loyal, digne de confiance. Si on épargnait ses défauts. Il savait ce qu'il faisait et prenait son rôle très à cœur. Le Roi lui demandait des conseils sous les yeux des quatre autres conseillers. Cela restait rare, mais Tarkund assistait toujours en silence la réunion entre les conseillers et le Roi. N'hésitant pas à poser des questions et à poser son opinions aux décisions. Cela ne plaisait pas aux conseillers, ils le considérait toujours comme un intrus. Qui mettait à mal leur idées. Des fois il se mettait d'accord avec quelques uns. Il était neutre Tarkund et il réfléchissait toujours pour le bien de ses soldats et le peuple Nain. Pendant des années, il assurait son rôle et tout allait bien. Tout se passait bien. Un jour, il découvrit malgré lui les faits qui étaient fort étranges. Qui l'inquiétait. Le Roi ne semblait rien avoir remarqué. Il avait surpris un jour deux conseillers discuter entre eux de quelque chose de secret. Ils avaient changés de comportement à la vue de Tarkund. Il avait vu le valet qui les accompagnait depuis tout le début. Il n'en disait rien et continua tranquillement son chemin.
" Il nous faudra vendre encore plus d'armes aux humains. Nous manquons d'argent." " Comment ça. Vous insinuez que nous sommes dans une situation financière critique ?" " impossible. Cela ne peut point être ainsi." " Je sais messieurs. Mais étrangement, j'ai été allé regarder les comptes et je n'ai pas été au courant qu'il y a eu des dépenses." " On arrête les dépenses c'est simple non ?" " Trop simple. Je n'aurais pas signalé." " Vous ne savez pas qui est-ce qui a dépensé et pour quoi ?" " Je n'ai pas pris connaissance, je n'ai pas été au courant de ces dépenses et je ne sais pas pour quoi." " Quelqu'un est entré dans le bureau ou ce n'est que vous, conseiller des finances " " Je n'oserais pas !" Tarkund fronça machinalement les sourcils, les bras croisés. L'argent qui disparaissait était fort étrange. Il se rappela de la discussion entre le conseiller de finance et de stratégie hier. Il se devait demander au valet qui était là.
" J'ai reçu un rapport que dans les égouts d'Amyrtas, les mendiants ont trouvés des corps des nains." " Mort ?" " Oui. Mort, on les a poignardés. Ce sont mes soldats et je suis en train de mener une enquête." grogna Tarkund. Il ne cacha pas sa colère. Le matin il avait appris que ses soldats qui avaient disparus et qui ne répondaient pas à l'appel depuis deux jours étaient morts. Il ne connaissait pas le coupable. Mais ce n'était point bon ces problèmes. L'argent qui disparaissait, les soldats qui se faisaient tuer. Les conseillers se firent silencieux, ils regardaient le Roi qui soupira et chargea Tarkund et le conseiller des finances d'enquêter ce problème.
Le général des armées avait passé son après-midi à refaire le parcours de ses soldats. Il avait refait la trajectoire et retint une chose: les soldats étaient passé pas loin du bureau du conseiller des finances. Il s'en alla chercher le valet d'hier. Le nain avait demandé à un valet au passage, mais il apprit que ce valet était parti. Sans prévenir, ni laisser les traces. C'était fort étrange. Ses soupçons allait au conseiller des finances. Mais il ne voyait pas pourquoi ses soldats étaient mort. Il savait qu'il ne s'entendait pas particulièrement avec le conseiller des finances. Toujours en désaccord avec lui. Il se plaignait que ça coûterait trop cher. Qu'il était important de savoir contrôler les dépenses. Tarkund savait très bien ceci. Mais il ne faisait que donner son avis et c'était bien rare. Le conseiller des finances allait faire des bêtises à ses yeux. Ils n'adoptaient pas la même idée, les mêmes opinions. Le lendemain, il alla toquer à la porte du conseiller des finances. Il y entra et referma la porte derrière lui. L'air préoccupé.
" Votre enquête avance ?" " Oui... Pas du tout non." " Mes soldats sont passés près de votre bureau avant d'être décédés..." Le conseiller le regarda surpris. Tarkund n'avait pas retrouvé des traces de combat, de leur mort. Point de lutte. Il était impossible... Il était sûr que ses soldats étaient mort ici. Il chercha du regard les traces. Mais rien.
" Quelqu'un est entré dans mon bureau et a écrit à ma place, il a prit l'argent et a sûrement déplacé dans ses comptes." C'était fort étrange. Il fronça les sourcils.
" Il est sûr que nous avons un traître à l'intérieur. Si mes soldats ne sont pas battus, c'est qu'ils connaissent l'agresseur. Un supérieur tout comme une personne qui a quémandé leur aide. Leur passage correspond à celui de la personne qui a fouillé votre bureau..." Le conseiller hocha la tête et Tarkund ne sentait pas le regret de lui avoir dit ceci. Il savait que ses soldats n'obéiraient pas à n'importe qui. Il était sûr que le conseiller était mêlé à cette histoire. Il quitta le bureau après s'être concerté. Ils n'avaient plus rien à se dire. Mais avant de dépasser le seuil de la porte. Le général des Nains s'était retourné au conseiller et fronça légèrement les sourcils.
" Vous avez un nouveau valet ?" Le conseiller sourit en s'asseyant sur son fauteuil.
" Oui. Mon ancien valet avait une famille à s'occuper à Cyrwin."Il ne le croyait pas.
" Je vois..." fit-il en relevant la tête et en fermant la porte derrière lui. La disparition était forte étrange. Il connaissait le prénom et le nom de ce valet nain. Il n'aura pas du mal à le retrouver à Cyrwin. S'il n'était pas mort bien sûr.
***
Breli Gorge puissant. Enchanté. Je suis la main droite de mon général, Tarkund poing d'Acier. Je vais vous raconter ce qui s'est passé. Les jours ont passées depuis le début de l'enquête. Une réunion avait eu lieu. La tension devenait dangereuse au fur et à mesure que les journées passaient. Il était invité à assister cette réunion. Tarkund n'avait point trouvé des preuves accablantes. Comme si elles étaient supprimées au fur et à mesure. Il avait affaire à quelqu'un d'assez puissant et qui avait des bonnes relations. Car même les potentiels témoins refusaient de dire quoi ce que ce soit. Assis à son siège, pas loin du Roi. Moi j'étais à côté de la porte, les mains dans le dos. Je sentais le malaise des conseillers. La tension était terrible. Le Roi avait demandé en premier à Tarkund son rapport. Il avait conclu qu'il n'avait rien trouvé comme preuves accablantes. Mais que ses soldats ont pu être mort tué dans le dos. L'analyse prouvant qu'ils ne s'étaient pas battus, qu'ils étaient avec quelqu'un qu'ils avaient confiance et qu'ils connaissaient. Un supérieur qui inspirait le respect et qui s'y connaissait fort bien dans l'art de tuer dans le silence ou dans un endroit assez éloigné. La disparition concordait bien avec la date du retrait des comptes de la ville. Le conseiller le coupa dans la parole en lui disant mot pour mot:
" Parce que c'était vous." la surprise était totale de mon général et de moi. Je ne pensais pas que mon ami et supérieur soit capable de faire une telle chose. Je l'ai côtoyé depuis bien longtemps en tant que subordonné, il était bien trop bon pour ceci. Il ne serait pas allé tuer ses hommes. Il leur aurait dit de ne pas faire la patrouille. Même si ça aurait sûrement éveillé les soupçons. Mon général niait le fait qu'il soit entré dans le bureau du conseiller et qu'il a croisé le chemin de ses hommes par hasard. Non ce n'était pas plausible. Mais la preuve était là: le conseiller avait le papier qui possédait la signature et l'écriture du général. Son compte avait gagné en argent. Il possédait beaucoup d'argent en l'espace de si peu de temps. C'était l'argent du pays dans son compte. Je suis rarement surpris par des choses, mais j'étais bouche bée. Les preuves étaient très accablantes. Tarkund avait beau dire qu'il était innocent et que c'était un coup monté. Il avait été mis aux arrêts et jeté dans la prison. J'ai assisté à tout ceci sans pouvoir rien faire. Le Roi et ses conseillers connaissaient très mal Tarkund. Le conseiller des finances l'avait bien piégé. Avec le conseiller de stratégie. Je me demande pourquoi ils ont décidés de l'éliminer, de faire de lui un traître. Pourquoi.?C'était un nouveau général certes. Mais il avait prouvé avec ses douze années de service qu'il était quelqu'un en qui on pouvait avoir confiance. Qui savait faire retrouver la motivation chez nous, les soldats.J'ai assisté à son arrestation sans pouvoir rien faire. Mais je ne vais pas rester ne rien faire.
III. Chute et la Fuite .’ Tarkund tournait en rond. Il ruminait dans sa marche et cherchait des idées pour s'en sortir. Mais rien ne venait dans sa tête. Bien qu'il était intelligent, il était surtout énervé. Son énervement ne l'aidait point. Il ne comprenait pas tout de suite pourquoi il était pris pour cible de ce mensonge. Il n'était pas coupable. Il n'avait rien fait et il n'avait point tué ses soldats. Il n'était pas capable de faire une telle chose. Il aurait ordonné à ses soldats de ne point faire la ronde ou tout simplement il aurait usé de leur confiance quand il était sorti du bureau du conseiller. Sauf qu'il n'avait jamais été dans le bureau du conseiller des finances, n'avait point touché à ces papiers. Il n'avait pas détourné les fonds et l'idée de l'avait point effleuré. Il n'était pas en manque d'argent. Sa famille était riche et ne manquait rien. Avec son marché des armes qui fonctionnait à merveille. Il avait peur qu'avec cette histoire, le commerce de sa famille serait touchée. Tout le monde connaissait bien Tarkund dans l'armée. Les nains l'appréciait fortement et pas une seule seconde ils le pensait capable de faire ceci. Mais les nains, ils pouvaient vite changer de camps quand ils avaient les preuves accablantes sous les yeux. Et à la grande surprise de Tarkund qui se rappelait bien d'avoir vu lui-même les preuves. Reconnu sa propre écriture sur le papier qui demandait un transfert. Il ne pouvait point avoir fait ceci. S'il faisait quelque chose qui lui attirerait les ennuis, juste pour aider un ami. Il effacerait les preuves pour éviter les ennuis. Ce n'était pas lui. Les preuves avaient été fabriquées, un artisan très doué. Tué les hommes, c'était sûrement un conseiller, comme le conseiller des finances. Oui, Tarkund sentait que les conseillers des finances et de stratégie y étaient pour quelques choses. A deux réunis, ils avaient détruits la réputation du général nain. Qui pourtant, était très bien parti pour être devenu l'un des meilleurs généraux. Non Tarkund devait à tout prix chercher quelque chose pour contre-carrer. Au moment du meurtre de ses soldats, il était dans son bureau, à écrire. Les personnes qui pouvaient le confirmer étaient...
'' Les soldats eux-mêmes...'' murmura-t-il dans le noir, l'énervement se sentait. Il ne supportait pas être enfermé dans un endroit confiné, il voulait sortir d'ici. Les seules personnes qui l'avaient vues étaient ses soldats et son ami Breli. Mais ce dernier ne serait pas pris en compte. Les juges connaissaient le lien qui unissait les deux nains. Son témoignage ne seront pas pris en compte. Les soldats qui l'avaient vu et qui étaient partis en patrouille étaient décédés. Personne ne pouvait prouver la présence de Tarkund dans son bureau. Breli qui était venu le voir récemment hier, lui avait dit à quel point son général était mal. Il y avait des témoins qui approuvaient avoir vu Tarkund marcher dans les couloirs, à l'heure où il était dans son bureau. C'était à ce moment-là que le nain trahi songea qu'il aurait dû sortir et être vu par tout ses hommes pour être relevé de tout soupçons. Le Roi croyait tout de suite en ses conseillers, avait perdu tout confiance à Tarkund. Il ne lui accordait plus rien. Le Roi Nain se sentait terriblement menacé avec tout ces problèmes. Le général ne savait pas à quoi il pensait, mais il savait qu'il ne pouvait pas aller le voir et lui raconter sa version des faits. Tarkund avait senti que le conseiller des finances était une menace et savait qu'il allait trahir un jour ou l'autre. Mais il n'avait point vu la manière et quand. Sa cible parfaite était le général des armées. Le nain trahi maudissait son inexpérience malgré ses douze années de service. Ce n'était pas suffisant pour que la confiance qu'avait le Roi pour lui soit forte. Elle avait été très rapidement brisée. Les quatre conseillers, ou un seul, ou deux avaient réussi à l'influencer. Oui, Tarkund n'était même pas un conseiller mais un général des armées. Il était très en colère et l'intériorisa en lui. Il se devait éviter de se blesser inutilement, de se torturer l'esprit. Il ne trouvera rien et tout ce qu'il devait faire.
C'était d'attendre.
Mais Tarkund ne pouvait pas rester là à ne rien faire, à attendre. Mais il savait que dans cet état-là, il ne pouvait pas sortir. Il n'avait pas d'armes et les barreaux étaient très solides. Il les connaissait très bien. A force d'avoir été allé voir les prisonniers. Il n'en avait jamais connu un seul qui avait réussi à s'évader tout seul. Il lui fallait de l'aide pour fuir. Il était conscient que s'il restait là, sans aucun témoin, sans aucune défense. Il était juste un mouton prêt à être abattu. Il se devait espérer que le valet du conseiller des finances soit vivant et ait échappé à la mort. Qu'il puisse avoir un témoin qui remette en question la culpabilité de Tarkund. Mais un témoin suffirait-il contre tous. Tout dépendait du type de témoin et du lien qu'il avait avec le coupable ou le suspect. Un boucher ne ferait pas de poids contre un valet. Le nain pensait au valet. Il ne trouvait pas d'autres personnes. Un artisan qui savait recopier son écriture peut-être. S'il était vivant aussi...!
Quelques heures passèrent, Tarkund n'en pouvait plus et voyait les limites de sa patience. Qu'est ce qu'il détestait être enfermé dans un endroit très cloisonné. Il restait assis au coin et avait les yeux fermés. Il imaginait intérieurement une plaine, avec peu de personnes. Cela l'aidait à rester calme et de ne pas péter une durite. Bien que ça ne saurait tarder...! Le nain n'eut pas besoin d'attendre quelques minutes de plus. Les bruits le firent sortir de ses pensées. Retrouver l'obscurité de la prison. Il releva la tête et entendant les bruits s'approcher. Il se releva pour se diriger vers les barreaux. Il vit un garde nain qui ouvrit la porte avec la torche. Tomber ensuite... Comme assommé. Tarkund fut d'abord très intrigué et comprit très vite qu'il s'agissait d'une évasion. Mais par qui ? Était-ce un piège ? Non. Son esprit était déjà torturé comme ça et il ne pensait pas à un piège quand il vit Breli. Son ancien subordonné. Il ne masqua point sa surprise en le voyant avec les clefs aux doigts. Il ouvrit la porte de sa cellule.
" Breli ? " fit-il fort intrigué. Les sourcils froncés. Il avait du mal à croire que son subordonné soit venu le sauver
" Je suis venu vous sauver." Sauver ? Oui, Tarkund devait se rendre à l'évidence qu'il ne pouvait point faire autrement. Il ne pouvait pas expliquer et n'avait pas d'alibi. Il avait été seul dans son bureau. Le conseiller des finances avait des amis. Mine de rien le général en avait aussi. Il se devait croire en eux, peu importe les mauvais coups, Breli n'y croyait pas et était persuadé de l'innocence de son général. Il était au courant de ses soupçons aussi. Il sortit de sa cellule, avec joie intérieurement. Il n'avait jamais aimé être enfermé. Il récupéra son épée que son subordonné avait récupéré pour lui. L'épée qu'il avait forgé lui même. Qui semblait être fait en argent. D'une rare qualité et d'un prix presque inestimable. L'épée que Tarkund tenait beaucoup. Il suivit son subordonné qui lui demanda le silence. Ils marchèrent entre les murs. Ils virent les gardes marcher. Tarkund et Breli se cachèrent vite fait et attendirent que les gardes passent pour les assommer par derrière. Jamais il n'irait les tuer et son ami ne ferait pas ceci non plus. Ils continuèrent le chemin et assommèrent les gardes. L'alerte n'avait pas été donnée. Il devait faire nuit. Tarkund était légèrement déphasé niveau temps, il ne savait plus si une journée était passée ou deux. Voire plus... Il ne demanda point à Breli ce qui s'était passé, il le saura en temps voulu. Mais il avait l'air d'avoir mis beaucoup de temps pour l'aider à s'enfuir. Sans doute qu'il voulait préparer les choses et les faire bien. Sans doute qu'il attendait de savoir si la situation de son général lui permettait de s'en sortir. Ils continuèrent jusqu'au souterrains. Le nain trahi y retrouva son cheval et ses affaires. Breli les avait réuni et récupéré avant que les autres nains fouillent ses appartements. Visiblement ils avaient trouvés encore d'autres preuves, mais qui n'arrangeaient en rien sa situation. Tarkund monta sur son cheval
" Je dois retourner mon général, ils vont pas tarder à donner l'alerte et je dois me retrouver au poste pour éviter qu'on me soupçonne d'avoir aidé à la libération..." " ne te sens pas obligé de m'appeler par ce titre, je ne le suis plus..." " Certes...Désolé. Tu dois chevaucher dans la forêt de Nimie en direction de Ryhmer. Tu trouveras sur le sentier une rivière. à partir de là, tu dois sortir du sentier et tu laisses le cheval galoper sur le sentier pour que les autres continuent à poursuivre. Tu dois marcher le long de la rivière et fais attention à ne pas tomber. Je te rejoindrais là-bas. J'ai un ami qui sera là pour t'aider. Si je ne reviens pas, ne m'attend pas. Je saurais rejoindre. Mon ami vous reconnaîtra." une pause
" Ah et je t'ai fais gagner du temps en sabotant les selles de vos poursuivants. Ils auront du retard." Tarkund esquissa un sourire. Il lui avait enseigné l'art de faire perdre du temps à l'ennemi. Il voyait que son enseignement n'avait pas été vain.
" Merci Breli. Nous nous retrouvons là-bas." Inutile de dire à quel point Tarkund lui était reconnaissant pour cette libération. Il venait de lui sauver la vie. Malgré que l'idée de fuir le révulsait. Il n'avait point le choix s'il voulait sauver sa vie et devoir trouver le valet et prouver son innocence. Breli esquissa un sourire et se retourna, il se mit à courir pour retourner à ses quartiers avant que l'alerte soit donné. L'ancien général nain connaissait le chemin des souterrains et savait s'en sortir. Ils sortit vite fait et il était à un kilomètre quand il entendit l'alerte.
Il galopait sans s'arrêter, sans se permettre de faire une pause. Comme l'avait ordonné Breli, Tarkund prit le chemin pour aller à la forêt de Nimie. Il ne pouvait pas s'arrêter, de peur de se faire attraper. Jamais il n'avait jamais galopé pour ne pas se faire rattraper. Jamais il ne s'était pas senti comme un prisonnier fugitif. Il détestait cette sensation. Il était innocent et le répéter ne servirait à rien. Tout le monde le croyait coupable. Mais mal lui en prit. Son cheval arrêta de galoper et se mit à boiter. Tarkund râla et pesta. Digne d'un nain. Il le fit arrêter et descendit. Il vit que son cheval s'était blessé à la jambe et ne pouvait pas continuer à galoper. Il avait trop forcé et il avait négligé l'idée de faire une pause. Il était encore loin de la rivière. Il n'était pas prêt d'arriver et les monstres n'allaient pas tarder à pulluler le coin. Réfléchissant, il trouva l'idée. Il récupéra ses affaires et fit avancer le cheval assez brutalement pour qu'il galope plus loin. Les nains qui le poursuivaient ne sauront pas où Tarkund s'était arrêté exactement. Il regarda son cheval partir et sortit du sentier. Il était loin de la rivière. Il s'était fondu dans la forêt, avec ses affaires, voyageant presque léger. Il se mit à marcher, presque à courir pour retrouver la rivière. Il en mit du temps et se cacha en s'allongeant à plat ventre quand il entendit les galops des nains. Ils ne l'avaient pas vu bien qu'il marchait à côté du sentier. Quand ils furent passé, Tarkund continua à marcher, sentant qu'il n'était pas loin de la rivière. Quelques heures, il arriva. Il crut reconnaître la rivière par le bruit. Motivé par le bruit il s'y approcha et fut intérieurement content de retrouver. Mais sa joie fut trop rapide quand il s'approcha un peu de la rivière, qu'il décida de la longer... Qu'il fut déjà attaqué par les nains. Ils l'attendaient. Comment cela se faisait-il ? Tarkund se mit à courir, se disant que le cheval s'était sûrement arrêté jusqu'à la rivière et que les nains s'étaient mis à l'attendre, ayant compris l'idée. Le nain trahi pensait sincèrement que ce cheval pouvait aller plus vite. Il dégaina son épée et para les flèches dès qu'il pouvait. Il eu affaire à un nain qui était plus rapide, ils croisèrent le fer et le repoussa. Ne voulant pas tuer un de ses anciens soldats. Il ne pouvait point se résoudre à faire ceci. Il se mit à courir plus vite espérant qu'il y trouverait de l'aide. Mal lui en prit, il ressentit une lancinante douleur au niveau du mollet. Ce qui le fit chuter à terre.
Il s'était prit une flèche.
Mais Tarkund était têtu, il ne voulait pas se faire capturer. Il n'hésita pas à rouler pour éviter une autre flèche et sans réfléchir. Sans faire exprès. Il tomba de la falaise, dans la rivière. Une longue chute et la réception difficile. Au point qu'il en perdit connaissance.
VI. Accueilli par des amis .’ Quand il s'était réveillé, il pouvait sentir une douce chaleur. Qui ressemblait à du feu. Du feu ici ? Dans la rivière ? Tarkund se releva brusquement se rappelant ce qui s'était passé. La discrétion n'était pas son fort à ce moment-là. Il venait de faire tomber des objets qui étaient à côté de lui. Le bruit qu'il venait de faire venait d'alarmer sûrement quelqu'un qui vivait dans cette maison. Il ne savait pas où il était, mais il avait reconnu qu'il était dans la maison. Le propriétaire ne semblait point être là. Il n'avait pas réagi au bruit qu'il venait de faire. Le nain se redressa et grimaça en lâchant un juron bien placé. Sa douleur au mollet était bien réelle. Il regarda et vit que sa jambe était bandée. On lui avait bien tiré dessus. Un nain lui avait tiré dessus, comme s'il ne lui représentait rien. Lui un ancien général des armées. Qui avait aidé dès qu'il pouvait les soldats, il était maintenant traité comme un traître. Par celui qui avait été sous ses ordres. Il resta silencieux, dans cette position à réfléchir avant de se reprendre et de tenter de se relever. Mais la douleur venait de partout, comme s'il était tombé contre quelque chose. Il se rappelait qu'il était tombé dans la rivière. Quand il fut relevé, il boita et ne pouvait pas bien marcher. Il avait eu besoin du mur pour marcher jusqu'à la porte. A travers la porte, il entendit deux personnes entrer et discuter. Il ne reconnaissait pas la voix de son ancien subordonné. Que s'était-il passé ? Il n'obtint aucun réponse. Mais il écouta attentivement la discussion à travers la porte.
" Il y a une agitation à Amyrtas. Impressionnant. Ils interrogent les nains et fouillent la ville." " Les soldats nains qui le poursuivaient ne sont pas rentrés ?" " non je me suis assuré qu'ils ne rentreront plus jamais. Sinon il ne pourra pas se rétablir de sa blessure tranquillement ici. Personne ne pensera le retrouver ici. C'est d'une joie immense que j'ai pu tuer." " Ne veilles pas à ce que tu déclenches une guerre. Ce serait fâcheux." " Non. Je ne pense pas. Ils ne remarqueront rien." " On ne m'a pas menti de ta réputation." " En effet. J'ai toujours fonctionné comme ça." C'était une étrange conversation que Tarkund venait d'écouter. Mais l'idée que son étrange sauveur ai tué les soldats nains ne lui plaisaient pas. Il avait compris comme ça. Mais il ne pouvait pas râler parce que c'était pour lui sauver la vie. Il ouvrit la porte et y découvrit... La chose qu'il n'avait jamais pensé. L'idée qu'il prendrait en dernier, qu'il n'aurait jamais utilisé.
Il aurait préféré mourir que d'être sauvé par un elfe.
Un elfe ! Ce n'était point la maison de l'elfe, point le style. Les objets, les meubles et la présence d'un homme, c'était sûrement le propriétaire. Le silence de Tarkund témoignait sa grande surprise de retrouver un elfe ici. Il l'observait. Ils s'observaient tous les deux. L'humain pouvait sentir la tension monter en flèche et devenir fort désagréables.
***
Je suis Jaran, un humain qui vit exclu des autres. J'aime la forêt et j'aime la nature. Tout ce qui m'entoure. Je m'y connais un rayon dessus et je rencontre des fois des elfes. Je m'entend très bien avec la plupart. Amë est le prénom de l'elfe qui se retrouve avec moi. à côté de moi. Je suis un très bon ami d'un nain qui s'appelait Breli. Il m'avait sauvé la vie et je lui devais une dette. Depuis que je l'ai rendue, nous avions gardé contact. Un jour il était venu me voir en exposant son problème qui le faisait sentir mal. Son ami et supérieur Tarkund Poing d'Acier était dans une situation impossible à sortir. Amë n'avait pas voulu l'aider au départ et ne tolérait pas d'aider un nain. J'ai dû gérer la dispute entre l'elfe et le nain. Ce n'était pas facile du tout. Mais étrangement, quand Breli avait parlé de la possibilité de se débarrasser des traces des nains qui pourraient poursuivre Tarkund, l'elfe s'était montré plus attentif. Il avait une sale histoire avec les nains mais je ne savais pas pourquoi et comment. Mais il était clair qu'il montrait sa haine. Qu'il faisait des grands efforts pour éviter de se montrer très désagréable. Breli était tellement désespéré qu'il oubliait la relation entre les nains et les elfes. Il s'en fichait et voulait sauver Tarkund. Nous avions prévu des plans d'échappatoires. On a fini par élaborer un et on l'avait mis en action il y avait cela deux jours. Mais on avait eu affaire à des imprévus. D'abord, le cheval de Tarkund Poing d'Acier ne devait pas être blessé. Ensuite il ne devait pas se battre contre les nains et se prendre une flèche dans le mollet. Il ne devait pas tomber du ravin et atterrir dans la rivière. Les nains ne devaient pas se battre contre l'elfe de cette manière. Breli devait être revenu depuis deux jours, mais on n'avait aucunes nouvelles de lui et ça m'inquiétait beaucoup. Alors j'étais été allé voir à Amyrtas en tant que commerçant qui voulait s'acheter des armes. Les nouvelles n'étaient pas bonnes du tout. Du tout du tout. L'agitation était très grandes et effroyables.
Je ne m'attendais point à ce que Tarkund, soigné par Amë se soit réveillé plus rapidement que prévu. Preuve que les soins de l'elfe avaient été très efficaces. Il n'était pas content de l'avoir fait mais il l'avait fait. Parce qu'un nain trahi n'était plus vraiment considéré comme un nain, c'était ce qu'il avait dit. Étrange raison. Après avoir discuté rapidement avec Amë, le nain avait ouvert la porte et nous avait tous les deux regardés. Ne nous reconnaissant pas du tout. Nous nous connaissions pas. On ne s'était jamais rencontrés. Mais je pouvais sentir la pression terrible entre Amë et Tarkund. Il fallait vite que je l'allège.
" Nous sommes les amis de Breli." " Je n'étais pas au courant qu'il était ami avec un elfe." " Les surprises sont parfois bonnes à découvrir maître nain." Nous mangeâmes ensemble dans un silence lourd, après quelques heures. L'ambiance restait toujours la même. Ce fut Tarkund qui la rompit, demandant les nouvelles de Breli. L'elfe me regarda, je le regardai et je compris qu'il était temps que je le lui dise.
" Breli est mort. On l'a torturé, les conseillers n'ont pas oublié que tu étais ami avec lui. Ils lui ont demandé où tu étais. Mais je pense qu'il n'a rien voulu dire. Le Roi s'en est prit à ta famille, ton père a été emmené par les militaires mais n'est jamais revenu du château. J'espère qu'il ne lui arrivera rien." Je fis une pause, observant la mine de Tarkund devenir plus grave.
" Nous savons que vous êtes innocent, Breli nous a tout raconté. Nous avons décidé de t'aider à t'en sortir." " Le Roi vous considère comme un traître maître Nain. Il ne reviendra pas sur ses décisions quoique vous lui diriez. Il est parti sur le principe qu'une personne cache ses réelles intentions. Un général des armées qui est aimé des soldats, prêt à faire n'importe quoi pour lui. Il voit comme une menace. Connu du peuple et pas loin à avoir presque tout les titres honorifiques. Vous étiez presque prêt à devenir un Roi... .... Même si vous y pensiez ou non. " " Je dois retrouver un nain nommé Dwalur Pied Maladroit. Il vit à Cyrwin. Il est un témoin ayant entendu toutes les discussions entre le conseiller des finances et le conseiller des stratégies. Il peut être un témoin précieux." Il savait ce qu'il devait faire. C'était un bon début... Mais ce n'était pas suffisant comme il pouvait s'en douter.
" Il y a un maître artisan nain, ils ne doivent pas être nombreux à être dit des spécialistes pour savoir recopier le style d'écriture." " Je pourrais mener des recherches là-bas. Je vous retrouverais l'artisan. Je n'irais pas plus loin. Je vous donnerais son adresse et tout ce qui le rapproche. Je ne veux pas me mêler et risquer ma vie imprudemment." fis-je en rassemblant les bols.
" Pourquoi m'aidez-vous ? " " Parce que vous étiez une personne très importante aux yeux de Breli. Il est mort pour vous et je veux pas que sa mort soit vaine. Je veux que vous ne l'oubliez pas. C'est un bon gars. Je l'apprécie beaucoup." Cette raison semblait être suffisante aux yeux de Tarkund. L'elfe ne parlait pas et le nain non plus. Le silence s'installa.
Les jours passèrent, Tarkund se remettait de sa chute de la rivière. Prenant connaissance de sa situations petit à petit. Je l'informais qu'ils avaient nommé un nouveau général qui se laissait influencé par les conseillers. Les conseillers influençaient le Roi. Tarkund voyait plus clair le but du conseiller des finances. Il bloquait les conseillers en donnant son avis. Ils n'acceptaient pas qu'un général des Armées se dressent contre eux. Il avait tenu tête contre eux. Mais ce n'était pas tout. Je lui avais dis ce que j'avais entendu dans la taverne. Les soldats nains avaient trouvé lors de la fouille dans les appartements de Tarkund. Des lettres qui s'adressaient à un étranger, toutes dans l'écriture de Tarkund. Les intentions de détrôner le Roi Nain. De réorganiser le gouvernement. D'instaurer son profil et d'autres plans. Tarkund ne voulait plus rien entendre. Il devenait fou de rage d'être trahi de la sorte, pour les raisons qu'il s'était trouvé lui-même. Il n'avait pas le choix et se devait aller trouver le valet avant qu'il soit mort. Même si au fond de moi. Je savais qu'il était mort. Que Tarkund ne pouvait plus rien faire pour prouver son innocence. Je n'avais pas encore retrouvé son artisan, mais je recherchais toujours. Amë n'était pas là. Il était retourné parmi les siens, l'obligation.Mais en réalité, il ne supportait pas la présence du nain et ne pouvait pas rester plus longtemps. Par contre, je ne peux pas me taire des discussions qu'ils avaient eu ensemble.La première discussion c'était quand le Nain avait posé des questions sur comment l'elfe s'était occupé des nains qui le poursuivait. Il lui a répondu tout naturellement que s'il avait pu l'aider, c'était parce qu'il avait vu l'occasion de pouvoir tuer les nains sans qu'il en reçoive les conséquences. Ce qui traduit, qu'il avait tué les nains sous le nom de Tarkund. La réaction de ce dernier était contrôlée, mais ses paroles non. D'un grand mépris et sans le remercier (pas étonnant) il lui dit:
" N'avisez plus à tuer d'autres nains en mon nom.". Le message était fort clair pour Amë. Les elfes ne pouvaient pas tuer les nains s'ils ne voulaient pas déclencher la guerre. Mais lui, il avait vu cette occasion de tuer sans en recevoir les conséquences, sans déclencher la guerre. Aux yeux de tous, c'était Tarkund qui les avais tué. Comment pouvait-il expliquer ceci, sans devoir déclencher une guerre. Même s'il avouait être le coupable, pour légitime défense. Cela ne le ferait point. La seconde discussion, c'était quand Tarkund cherchait ses armes et qu'il les retrouvait entre les mains d'Amë. Bien sûr, il n'était pas content et ne voulait pas le laisser souiller ses armes. L'elfe avait dénoté que son épée était très bien fabriquée qu'il l'aurait appelé Argentée. Et ainsi de suite. Les disputes étaient très nombreuses, mais très contrôlées. Je comprenais Amë qui n'en pouvait plus de ce nain et il n'avait plus rien à faire. Maintenant que tout ce qu'il devait faire, était fait.
Le nain m'impressionnait par son sens d'analyse, ses tactiques, ses idées. Il ne perdait pas la tête, il restait droit et digne. Les valeurs d'un noble peut-être. Nous nous sommes rapprochés et je comprenais pourquoi Breli tenait tant à lui. Il avait une morale, il avait des valeurs. Il était loyal et n'oubliait jamais les gens qui l'avaient aidés et n'hésitait pas à l'aider. Je crois que ce que Tarkund est, avait influencé la façon d'être chez Breli. Quand il était prêt à partir. Quand c'était devenu calme et après que j'ai lancé la rumeur qu'il était tombé d'un ravin et qu'on n'avait jamais retrouvé son corps. Tout le monde commençait à penser qu'il était mort. Bien que je m'étais montré réticent à son départ. J'avais commencé à apprécier sa compagnie et c'était sûrement réciproque, nous devenions des amis, il a commencé à me faire confiance. Il n'était pas facile à gagner j'approuve... Cependant il ne voulait pas tarder et voulait retrouver le valet qui s'était enfui. Le fameux témoin. Il parti donc. Avec un de mes chevaux et il avait crée un vide dans ma maison. Et ce depuis, je reçois Tarkund de temps en temps. Il ne m'oubliait point et venait prendre des nouvelles. Donnait de ses nouvelles. Nous portions tous les deux dans notre cœur la mort de Breli, mais on n'osait jamais d'en parler. Jamais. Je ne savais pas non plus qu'à partir de son départ, il avait pris un nouveau prénom. Tarkund l'épée Argentée. Je ne comprenais pas pourquoi ce changement... Sûrement parce que son nom était très connu et tout le monde comprendrait. S'il prenait un différent, personne ne remarquerait. Rares sont les personnes qui pouvaient reconnaître Tarkund hors d'Amyrtas.
***
Sa jambe le lancinait. Il avait mal. Tout comme il avait mal d'avoir perdu son honneur, de ne plus voir sa famille, d'être considéré comme un assassin. Il ne se plaignait pas du haut de sa monture et continuait à voyager. Il ne galopait plus depuis un moment et remerciait en silence la présence de la pluie. Il avait une bonne raison aux yeux de tous de garder son visage caché. Il se demandait pourquoi à ce moment-là il était vivant. Comment avait-il pu vivre malgré tout. Pourquoi il devait vivre, même si la réponse était évidente pour certains: parce qu'Avisos le voulait. Il demanda au premier nain qui ne le reconnut pas du tout. Tant mieux.
" Je cherche Dwalur Pied Maladroit, le connaissez-vous ?" Le nain prit un air mécontent et gigote son bras libre de tout les sens. Il n'était pas content
" Cet empoté ? Ce crétin ? Cet arriéré ? Il y a quatre jours, il est parti de cette ville pour Xanthès ! On l'a rejeté parce que dans tout les travaux qu'il faisait. Il arrive un malheur ! Il a démoli une construction de cette maison et on doit tout recommencer !" fit-il en montrant la maison qui était en construction et à moitié endommagée. Tarkund ne disait point un mot. Pied Maladroit, il n'avait plus besoin de se demander pourquoi il portait ce nom.
" Merci." le nain partit en râlant. Insultant de tout les noms Dwalur. Le témoin était encore vivant. Dieu merci. Pensa Tarkund. Mais la recherche risque d'être longue. Il n'était pas sans savoir que Xanthes était une très grande vile et que trouver un petit nain sans se faire trouver. C'était une tâche très difficile qui s'annonçait...
V. Retour au présent, la prise de nouvelles .’ La pluie se faisait présente. Tarkund était à cheval et dans la forêt de Nimie. Il allait voir le petit-fils de feu Jaran pour donner des nouvelles, voilà bien longtemps qu'il n'était pas venu le voir. Ils s'entendaient très bien, malgré que ce n'était plus Jaran. Il arriva à sa maison et fut accueilli. Ils hébergèrent le cheval, mangèrent ensemble. Ils eurent une discussion bien sérieuse.
" J'attendais avec impatience ta venue Tarkund. J'ai des choses à t'annoncer. " " Oui. J'ai entendu dire qu'il y a eu du mouvement à Amyrtas." " Oui. Un tavernier est décédé en s'étouffant après avoir bu sa cervoise. Il ne pouvait plus respirer et personne n'a pu l'aider. C'est un fait que je m'en passerais. Mais il disait dans le passé de t'avoir vu et que tu l'as sauvé alors qu'il était à la merci d'un troll." à ces mots, Tarkund tiqua et su de qui il s'agissait.
" Ne se nommait-il pas Dolgen Bou..." " ...Che de Cervoise oui. Je me demande pourquoi tu l'as sauvé." Tarkund se rappelait fort bien de lui. Des fois, il regrettait de l'avoir sauvé. Il aurait dû le laisser à la merci des trolls. Mais ce n'était pas dans ses principes et il pensait que le nain bavard l'aurait sauvé aussi. Entre nains, on s'entraide. Ce n'était pas facile pour l'ancien général de l'armée de garder cette logique. Logique qu'il n'arrivait plus à croire depuis des années. Il était bien vieux maintenant et encore jeune. Il avait encore plus d'un siècle à vivre si rien ne lui arrivait. Si on ne lui prenait pas la vie trop tôt dans un combat. Il avait oublié ce que c'était être en compagnie d'un nain. Bavard, facile à provoquer, bagarreur, bruyant, festifs. Bien voilà longtemps qu'il n'avait point eu une fête. Qu'il s'était réuni pour retrouver sa famille. Il avait déjà les nains tués sur le dos, on l'accusait de ces meurtres. Il venait d'en sauver un et venait de montrer cette contradiction. Aux yeux de Dolgen, il devait se dire qu'il voulait se racheter. Mais non. Tarkund avait toujours été comme ça. Il protégeait sa race dès qu'il pouvait.
Retrouver un nain à la merci d'un troll, balançant les jurons.
Il ne s'était pas attendu à ceci.
Mais il l'avait sauvé, il lui avait parlé, posé toutes les questions. Il s'était enquéri de ne point répondre, de faire comme s'il dormait. Surtout quand il lui demandait son nom. Tarkund n'aurait pas eu de mal à répondre Épée Argentée, mais Dolgen venait de la capitale des nains. Il ne pouvait point prendre ce risque. Oui le nain trahi se rappelait de lui. Il était mort effectivement dans des étranges circonstances. Helm continua.
" Kazadrek (le conseiller de finances) est parti de la capitale. Il a été poussé à bout par les autres nains, scandalisés qu'il ait fait une bêtise au niveau des finances, il y a des années et ce qui a coûté son rang. Je ne sais pas où il voyage. Mais il quitte la capitale. Ce qui te rendra plus facile à l'avoir... Cependant, la mort du tavernier ne lui est pas passé inaperçu. Il reste méfiant. Fait attention Tarkund si tu veux le retrouver." Le nain resta silencieux et but sa bière. C'était bien. Les choses devenaient plus simples maintenant.
" Tu n'as pas perdu l'adresse de l'artisan ?" " Non et tu as retrouvé le témoin ? " Tarkund soupira. Comme fatigué de cette course poursuite.
" Non. Aux dernières nouvelles, il aurait détruit un char et dévasté le champ de culture." " ... C'est vraiment Pied Maladroit. " Helm pouffa de rire se retenant de ne point rire. Mais c'était plus fort que lui. Il ria aux éclats à cette image.
" Elle a dû être magnifique cette scène ! Hahahaha !! " Tarkund esquissa un petit sourire. Elle avait été magnifique cette scène. Mais les conséquences étaient lourdes et sans appels. Il avait été banni du village. Le nain trahi avait beau le chercher pendant des années, il n'en pouvait plus. Sa patience arrivait à la limite. Helm continua dans son fou rire. Tarkund l'avait perdu pour un bon moment. Il ne voyait pas en quoi le petit-fils ressemblait à son grand père si ce n'était que sa gentillesse sans limite. Il reprit ses esprits en débarrassant lui-même la table.
" Par contre, as-tu vu tes sœurs ?" " Oui. Elles ont l'air d'aller bien. Sans le savoir je suis oncle. " " Hm tu ne les a toujours pas parlé...?" " Je ne veux pas prendre les risques." " Je comprend." Tarkund avait appris par lui-même qu'il était devenu un oncle. Le choc de cette nouvelle, il en était abasourdi. Il se rendait compte qu'il n'avait point vu ses neveux ou ses nièces grandir.. Il ne les connaissait absolument pas. Il était privé de tout ceci. A cause d'un conseiller jaloux qui ne voulait absolument pas d'un général qui s'opposait à lui dans les réunions. Il se rendait compte que pour de petites choses, les gens arrivaient à détruire la vie des autres. Non seulement celle de Tarkund. Mais de sa famille, des autres nains. Il avait inclus des morts dedans. Tarkund ne pouvait point laisser passer ceci. Kazadrek pouvait bien se rire de lui, mais il s'en prendra plein dans la gueule.
" Qu'en penses-tu du nouveau Roi...?" demanda Tarkund à la plus grande surprise de Helm. Il regarda le plafond, les sourcils froncés et se mit à réfléchir.
" Honnêtement. Je prie qu'Avisos garde l’œil sur lui. Les gens profiteront de son jeune âge naïf pour prendre sa place. La fête ne risque pas de durer longtemps." " Certes. Nous partageons le même avis..." et le silence s'installa tranquillement entre les deux personnes.