- La vérité-

« citation citation citation »

 Si vous saviez à quel point mon statut, mon sang, mon rang ne me permet pas de faire tout ce que je voudrais faire dans ce monde. Oui, je suis une witch, une méchante sorcière qui use de la magie noire pour arriver à mes fins. Mon corps, mon esprit a été entraîné à cela depuis que je suis toute petite. Je vais vous raconter tous les détails ..

Ma mère vêtue de chaussures noires m’a mise au monde un jour de pluie. La pluie battait si fort que quand je suis sorti de son ventre le tonnerre a grondé. Cela c’est ma mère qui le dit, il ne faut pas croire tout ce qu’elle raconte. C’est une witch pure et dure. Une vraie pernicieuse. Je me suis toujours demandé pourquoi nous étions nées pour faire du mal, le bien pouvait-il faire parti de quelque chose ? Les autres peuples nous détestent, nous sommes comme des malpropres, des ingrates qui restent dans leur gouffre car il leur est interdit d’aller ailleurs. Chez nous, nous vivons dans une sorte de démocratie, il n’y a pas de reine ou quoi que ce soit. Nous sommes en quelques sortes un peu plus libres que les autres sorcières de Mistriel. Mais ne parlons pas d’elles, parlons juste de moi. J’ai dû apprendre très jeune mes premiers sorts. La magie du sang est l’une des plus difficiles à maîtriser, du moins pour moi. Chaque witch a ses faiblesses, pour moi cette magie est assez compliquée. Par contre la scrutation est pour moi un jeu d’enfant. Nous avons plus ou moins des spécialités. Je sais que je suis aussi douée pour trouver des potions. Mais pour moi, je ne me suis jamais senti être une mauvaise witch, même si j’ai appris tout ce que l’on voulait que j’apprenne au fond de moi-même je savais le mal ce n’était pas pour moi. Du moins, jusqu’au jour ou ma mère est morte par un humain. Parfois elle sortait pour trouver des plantes pour concocter de nouvelles potions, mais un humain, sûrement un garde l’a surprise et l’a tué. Elle n’a même pas eu le temps de se retourner qu’il lui a coupé la gorge. C’est ce qu’une autre witch m’a dit. Elle était avec ma mère. Elle a eu le temps de tuer le garde et de ramener ma mère dans le gouffre. J’ai essayé de rester forte mais ma rage, mon envie de tuer était comme venu en moi. Je n’avais qu’une envie, me venger ! Je n’étais alors âgé que de dix huit ans.
Le jour de mes vingt ans, j’ai du passer une sorte de rituel, l’on m’a emmené dans un endroit ou la brume y est très dense. Je devais retrouver mon chemin entre les pièges et la brume. L’on pouvait même trouver des énigmes. J’étais assez bonne à ce niveau là. Je me souviens que je me suis pris un piège, j’en ai encore la trace, un souffle de feu qui m’a brûler la jambe. Mais sinon j’ai réussis à trouver mon chemin, à décrypter les deux ou trois énigmes que j’ai trouvé sur mon chemin. L’on m’a adore donné le titre de Anaëlya souffle de feu. Ce titre m’a été remis après ma victoire.

Alors que je voulais aller chercher des herbes, ou tout autre chose pour mes potions je me suis aventurer un peu plus loin que le gouffre. J’ai essayé de me mêler aux humains. On pourrait me reconnaître étant une witch, je porte un capuchon noir. Mais je trouve qu’il passe partout donc cela ne choquerait pas plus que cela. J’ai essayé donc de m’aventurer et je me suis rendu compte que les humains pouvaient créer des machines vraiment parfaites et qui me plaisaient plus que tout. Sans prévenir un jour, je suis parti dans la région de Highclokers. Je me suis mêlé aux ingénieurs et autres personnes qui étaient en pleine créativité. La vapeur que dégageaient les trains était juste magique. J’étais comme une petite fille qui ne connaissait pas la magie mais qui découvrait un autre monde. Je me sentais bien, heureuse. Les autres sorcières ne savent pas que je viens de temps à autre dans la région et il ne faut pas que cela se sache. Je ne voudrais pas avoir de mauvaises surprises à l’avenir. Ma haine envers les humains s’est comme évaporée. Même si je pourrais jeter un sort à tout moment il n’en ait rien. Une fois je suis entré dans une sorte de taverne et j’ai rencontré un brave homme qui m’a aidé, m’a prêté une carte de la ville, m’a donné quelques conseils. Je l’ai plutôt trouvé bel homme, moi qui n’ai jamais vraiment vu d’hommes de près j’avais été servi. Nous les witch n’acceptons aucun homme chez nous. Ils ne nous servent qu’à s’accoupler. Pour ma part, je pense que cela pourrait changer. Du moins à l’extérieur, les hommes pourraient essayer de s’approcher de moi je ne les renverrais pas. Mon aventure n’est pas encore terminée, du moins je l’espère ..
.